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In the bathroom

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In the bathroom, tous les jours je fais des installations de fleurs exotiques

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Mais un jour la plus belle est venue poser devant mon objectif

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Ce jour là à Bali il y avait une pleine baignoire de fleurs, glanée le matin lors de ma promenade dans les villas

jeanny-baignoire-4Jeanny est venue compléter le tableau comme elle a toujours su le faire avec beaucoup de charmes.

Travail réalisé à Dea Villa Bali avec la sublime Jeannie Kayla

Le dessus de lit et les dessous d’elle

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Ces maux d’elle, elle l’écrit dans un pose sur le dessus de lit.  Après un crayonné nerveux vient le temps des caresses du pinceau.
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Elle prend de l’assise, plutôt du couché,, elle attend rêveuse que l’aquarelle lui face la peau.

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Elle devient de chair mais surtout de sang.

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Ces dessous d’elle je les écrit sur ce dessus de lit bleu horizon.

Travail réalisé à partir d’un autoportrait de Max Maux d’elle

L’urgence est belle

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Yolaine

Tout à bien commencé j’avais oublié la moitié de mon matériel c’est le genre de détail qui peut faire tout rater. De toute une séance d’une heure et quart c’est à tout instant faire les pieds au mur.

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Un travail d’atelier en live avec un modèle c’est l’urgence. On est là pour noter quelques poses qui pourraient enrichir notre panthéon. Yolaine est là pour nous surprendre, dessinant elle-même elle sait qu’il ne faut pas lasser.

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La sophistication de chaque pose pour apporter de la ligne de la courbe tout en évitant de souffrir trop vite est tout un art, et c’est bien évidemment là que l’on voit tout le savoir-faire d’un modèle.

Yolaine-3-1Souvent il y a du bruit ça papote il faut vraiment s’accrocher pour faire dans le temps, composer, tracer et aquareller le tout en même temps.

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Mais il arrive un moment où la concentration baisse et le modèle ne mesure plus ce qu’il offre et le dessinateur se dit : “bon sang mais elle a tant de doigts que ça  ?”

Yolaine-5On finit comme on a commencer dans l’urgence mais il arrive qu’elle soit belle et on ne sait pas pourquoi dans ce fatras un croquis une esquisse  nous plait. Ouf, ça donne envie de recommencer.

Ce travail a été réalisé durant une séance de modèle en Live, pas de tri tout y est, le modèle du soir Yolaine Vallet qui nous avait bien gâtés.

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Je n’ai plus qu’a tailler mes crayons à nouveau et revenir sur tes traces das tes soies et tes parfums.

Je reste sans mots mais la tête pleine d’images.

Lis là c’est toi

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Tu es de cette Asie où j’ai fait escale à aller comme au retour de Bali

lila-2J’aurais pu te dessiner à Séoul mais c’était à Paris, un Paris tout aussi exotique et mystérieux que celui qui m’attire depuis tant d’années.

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Le dessin tu connaissais mais s’offrir aux crayons et aux pinceaux en live , c’était ta première fois. Et pourtant cette première avait l’air si simple, si calme, si concentrée, qu’on avait du mal à croire que pour nous c’était les balbutiements d’une aventures graphique.

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Nous parlions de tout, nous parlions de toi, mais jamais de rien.

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De temps en temps on soufflait un peu en dégustant thé ou café et croquant quelques galettes sucrées, le temps s’égrenait comme dans une bulle.

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Après des heures de labeur la fatigue était là qui te terrassa et tu devint cette Belle endormie, celle de Kawabata que j’avais imaginée si souvent croiser.

Il était l’heure que l’on se quitte la journée déclinait mais en fait une seule promesse continuer.

Maux d’elle dans une flaque de sens et d’essences

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Au sein de la Savoie, nichée sur le Rocher de la Motte en Bauges, sur un canapé de sang tissé tu t’es posais là pour que j’écrive une nouvelle page de toi. Ce fut pour toi une rencontre, une découverte avec l’univers du dessin et son rythme si particulier.

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Oui en dessin tout est difficile, exigeant, compliqué. Il faut apprendre à s’apprendre, canaliser toute cette énergie si souvent donné au sein de tes photos en autos ou pas. Je dois réguler cette énergie, cette fougue, te dompter en te parlant doucement.

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Le temps passe et nous papotons nous tentons de nous apprivoisons au creux de ce rocher, de ce canapé ou petit à petit tu t’abandonnes et comprends que le temps est notre meilleur ami.

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C’est un peu la croix et comme une bannière de sang de s’offrir au fouillis des crayons et des pinceaux qui virevoltent. Mais au fil des poses, tu te calmes et tu dis simplement  quand je te tends une esquisse : “j’aime” .

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Maintenant tu enchaînes les poses entre deux clopes dont la fumée fait de longues volutes silencieuses. Il arrive même que l’on ose ne rien se dire durant de longues minutes, se laissant aller à une douce rêverie.

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Tu souris quand mes crayons dissèque un profil de toi et écoute le bruit et le bouillonnement des lignes quand je peigne tes cheveux de jais.

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La conclusion est simple comme bonjour,  tu t’appelles Max maux d’elle et tu me souffles en embrassant d’un regard panoramique la production du jour tu lances  : ” franchement j’ai adorer poser, c’est le pied, vivement que l’on se revoit  pour remettre ça.”

Ouf c’est gagné , enfin peut être

Maintenant il reste aux autres à regarder ce moment d’intimité noté là dans une flaque de sang à la dérobée.

Travail réalisé avec Max Maux d’elle en Savoie au Rocher de la Motte en Bauges mars 2014

L’absente

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Le jour se lève à nouveau, il faut se décider à partir…

Série originale réalisé à Paris Passy dans l’absence de l’absente du 16 au 18  mars 2014

Clara première

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Paris Clara première. Une première fois c’est toujours délicat. On ose ou  pas, on parle et se découvre se met à nu au sens propre et figuré, on sait que ce joue là un va-tout ou un va t’en.

Clara-2On a très peu de temps pour convaincre ou être convaincu. Tout va trop vite pour le dessinateur et trop lentement pour le modèle, il est difficile d’accorder ses violons pour jouer la même partition.

Clara4Il y a de quoi perdre la tête, si elle n’était pas tellement prise par la pose à rendre au mieux. Chacun est dans son monde pas simple de créer une rencontre constructive qui donnera des oeuvres qui tiennent la route.

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C’est du jeu pur, on s’observe c’est un peu comme le chat et la souris. Mais voilà à cette heure

je reste dubitatif ne sachant pas vraiment celui ou celle qui a enfilé le costume du chat ou celui de la souris.

Ce travail a été effectué à Paris en live avec Clara Basteh…

La chevelure de Margherita

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Elle a pour prénom un nom de fleur, mais à côté d’elle bien d’entre elles font grise mine. Elle a ce parfum de jalousie qui empoisonner les plus précieux. Elle est italienne jusqu’au bout du sein,  comme  le fut ma première modèle virtuelle ESA. Ces filles ont une présence et une grâce naturelle que seules les beautés transalpines ont toujours eu.

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Elle ne comprend pas un brin de français, je ne goûte pas l’italien, mais quelle importance. Ce n’est certainement  pas avec ses mots qu’elle m’a charmé ou m’a troublé si souvent. C’est uniquement une présence lumineuse au détour d’une photo une façon féline de se poser. Je ne connais rien d’elle, ni sa voix encore moins son odeur ou l’air qu’elle respire mais le charme opère. Elle est toute là,  dans  une silhouette qui accroche la lumière comme personne, et c’est ça uniquement qui m’importe . Si j’avais besoin de réécrire graphiquement la chevelure de Baudelaire elle eut été incontestablement la muse que jeux choisie, avec ce petit corps noueux de liane naissante à qui  il suffit de bouger pour être. Une petite coquetterie dans le regard qu’elle met tout un art à dissimuler la rend encore plus étrange, plus belle, plus incertaine.

Je vais conclue par les mots de Baudelaire… Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

Afin qu’à mon désir tu ne sois pas sourde !

N’es-tu pas l’oasis ou je rêve, et la gourde

0ù je hume à longs traits le vin de souvenir ?

Les ailes du désir

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A mon réveil une apparition sur mon écran…

Elle était posée sous son aile noire  encore frémissante de cette chute sur terre, son œil émeraude toujours rivé sur son passé. L’absence de repères, l’irréalité de la situation bouleverse soudain un emploi du temps combien chargé, il n’y a plus qu’elle. Je l’observe de loin sous toutes les coutures sans mot dire et mentalement la capture déjà dans mes traits.  Pour ne pas effrayer cette vision que je sais fugace, je me tapis dans l’ombre, crayon et pinceau en main, et tente à la va vite de fixer cette passante pour l’éternité.

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Je cherche en vain si son armure a chu comme elle sur terre. Il n’en est rien elle est là,seule, nue recroquevillée, prête à s’envoler au moindre souffle au moindre mouvement suspect.

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Mais ce n’est qu’au terme de mon travail que je finis par douter de sa présence. Elle avait cette incroyable irréalité des songes noirs. Une chose est certaine, sa présence virtuelle et fugace m’avait évoqué une scène incontournable du merveilleux film de Wim Wender, les Ailes du Désir. Y avait-elle  joué , le rôle de l’ange déchu? Si ce n’est le cas, elle aurait dû …Elle le valait bien

Travail réalisé à partir d’une photo de Chris Touff de la divine et sulfureuse Caly