Archive de April, 2014

Lis là c’est toi

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Tu es de cette Asie où j’ai fait escale à aller comme au retour de Bali

lila-2J’aurais pu te dessiner à Séoul mais c’était à Paris, un Paris tout aussi exotique et mystérieux que celui qui m’attire depuis tant d’années.

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Le dessin tu connaissais mais s’offrir aux crayons et aux pinceaux en live , c’était ta première fois. Et pourtant cette première avait l’air si simple, si calme, si concentrée, qu’on avait du mal à croire que pour nous c’était les balbutiements d’une aventures graphique.

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Nous parlions de tout, nous parlions de toi, mais jamais de rien.

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De temps en temps on soufflait un peu en dégustant thé ou café et croquant quelques galettes sucrées, le temps s’égrenait comme dans une bulle.

lila-6Nous voyagions ensemble, j’étais à Séoul et te voyait dans une magnifique robe vert d’eau un petit boléro blanc sur les épaules sagement coiffé les cheveux attachés.

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Après des heures de labeur la fatigue était là qui te terrassa et tu devint cette Belle endormie, celle de Kawabata que j’avais imaginée si souvent croiser.

Il était l’heure que l’on se quitte la journée déclinait mais en fait une seule promesse continuer.

Maux d’elle dans une flaque de sens et d’essences

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Au sein de la Savoie, nichée sur le Rocher de la Motte en Bauges, sur un canapé de sang tissé tu t’es posais là pour que j’écrive une nouvelle page de toi. Ce fut pour toi une rencontre, une découverte avec l’univers du dessin et son rythme si particulier.

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Oui en dessin tout est difficile, exigeant, compliqué. Il faut apprendre à s’apprendre, canaliser toute cette énergie si souvent donné au sein de tes photos en autos ou pas. Je dois réguler cette énergie, cette fougue, te dompter en te parlant doucement.

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Le temps passe et nous papotons nous tentons de nous apprivoisons au creux de ce rocher, de ce canapé ou petit à petit tu t’abandonnes et comprends que le temps est notre meilleur ami.

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C’est un peu la croix et comme une bannière de sang de s’offrir au fouillis des crayons et des pinceaux qui virevoltent. Mais au fil des poses, tu te calmes et tu dis simplement  quand je te tends une esquisse : “j’aime” .

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Maintenant tu enchaînes les poses entre deux clopes dont la fumée fait de longues volutes silencieuses. Il arrive même que l’on ose ne rien se dire durant de longues minutes, se laissant aller à une douce rêverie.

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Tu souris quand mes crayons dissèque un profil de toi et écoute le bruit et le bouillonnement des lignes quand je peigne tes cheveux de jais.

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La conclusion est simple comme bonjour,  tu t’appelles Max maux d’elle et tu me souffles en embrassant d’un regard panoramique la production du jour tu lances  : ” franchement j’ai adorer poser, c’est le pied, vivement que l’on se revoit  pour remettre ça.”

Ouf c’est gagné , enfin peut être

Maintenant il reste aux autres à regarder ce moment d’intimité noté là dans une flaque de sang à la dérobée.

Travail réalisé avec Max Maux d’elle en Savoie au Rocher de la Motte en Bauges mars 2014