Archive de March, 2014

L’absente

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Le jour se lève à nouveau, il faut se décider à partir…

Série originale réalisé à Paris Passy dans l’absence de l’absente du 16 au 18  mars 2014

Clara première

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Clara-1

Paris Clara première. Une première fois c’est toujours délicat. On ose ou  pas, on parle et se découvre se met à nu au sens propre et figuré, on sait que ce joue là un va-tout ou un va t’en.

Clara-2On a très peu de temps pour convaincre ou être convaincu. Tout va trop vite pour le dessinateur et trop lentement pour le modèle, il est difficile d’accorder ses violons pour jouer la même partition.

Clara4Il y a de quoi perdre la tête, si elle n’était pas tellement prise par la pose à rendre au mieux. Chacun est dans son monde pas simple de créer une rencontre constructive qui donnera des oeuvres qui tiennent la route.

Clara-3

C’est du jeu pur, on s’observe c’est un peu comme le chat et la souris. Mais voilà à cette heure

je reste dubitatif ne sachant pas vraiment celui ou celle qui a enfilé le costume du chat ou celui de la souris.

Ce travail a été effectué à Paris en live avec Clara Basteh…

La chevelure de Margherita

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Margherita-esquisse-

Elle a pour prénom un nom de fleur, mais à côté d’elle bien d’entre elles font grise mine. Elle a ce parfum de jalousie qui empoisonner les plus précieux. Elle est italienne jusqu’au bout du sein,  comme  le fut ma première modèle virtuelle ESA. Ces filles ont une présence et une grâce naturelle que seules les beautés transalpines ont toujours eu.

Margherita-étude-1

Elle ne comprend pas un brin de français, je ne goûte pas l’italien, mais quelle importance. Ce n’est certainement  pas avec ses mots qu’elle m’a charmé ou m’a troublé si souvent. C’est uniquement une présence lumineuse au détour d’une photo une façon féline de se poser. Je ne connais rien d’elle, ni sa voix encore moins son odeur ou l’air qu’elle respire mais le charme opère. Elle est toute là,  dans  une silhouette qui accroche la lumière comme personne, et c’est ça uniquement qui m’importe . Si j’avais besoin de réécrire graphiquement la chevelure de Baudelaire elle eut été incontestablement la muse que jeux choisie, avec ce petit corps noueux de liane naissante à qui  il suffit de bouger pour être. Une petite coquetterie dans le regard qu’elle met tout un art à dissimuler la rend encore plus étrange, plus belle, plus incertaine.

Je vais conclue par les mots de Baudelaire… Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

Afin qu’à mon désir tu ne sois pas sourde !

N’es-tu pas l’oasis ou je rêve, et la gourde

0ù je hume à longs traits le vin de souvenir ?